Au moins trois personnes sont mortes et des centaines ont été malades en France au cours des deux derniers mois après avoir mangé des champignons sauvages.

En juillet et août, 330 cas d’empoisonnement ont été signalés à Français centres antipoison. Trois d’entre eux étaient très graves et potentiellement mortels et trois décès ont été enregistrés.

Les conditions météorologiques de juillet et août ont favorisé la cueillette précoce des champignons, selon l’Agence Français pour l’alimentation, l’environnement et la santé et la sécurité au travail (Anses).

Les risques d’empoisonnement comprennent la confusion des types comestibles avec des espèces toxiques, ou la consommation de champignons comestibles qui sont en mauvais état, insuffisamment cuits ou qui ont été mal stockés.

Cinq décès en 2020; trois en 2019
Les résultats de la saison précédente montrent qu’entre juillet et décembre 2020, 1 300 empoisonnements ont été signalés aux centres antipoison du pays, dont plus de la moitié en octobre. C’est à ce moment-là que des conditions telles que la pluie, l’humidité et la fraîcheur ont favorisé la croissance des champignons et leur cueillette.

La majorité des maladies étaient liées aux champignons cueillis, mais dans 4,5% des cas, ils avaient été achetés dans un marché ou un magasin. Quelques incidents ont été causés par une confusion avec une espèce comestible liée à l’utilisation d’une application de reconnaissance numérique disponible sur les téléphones intelligents.

Les gens étaient le plus souvent empoisonnés pendant un repas, mais 3% des cas suivaient l’ingestion, par un enfant ou un adulte vulnérable, d’un morceau d’un champignon non comestible trouvé dans le jardin ou la cour d’école.

Bien que la plupart des intoxications n’aient pas été graves, 29 cas mettant la vie en danger ont été identifiés et cinq personnes sont décédées.

En 2019, plus de 2 000 cas ont été signalés aux centres antipoison entre juillet et décembre. Bien que la plupart étaient mineurs, il y avait 24 cas de gravité élevée avec un pronostic potentiellement mortel et trois décès.

Chiffres suisses et belges
Les données de Tox Info Suisse, le centre suisse d’information sur les poisons, ont révélé au moins 76 cas d’empoisonnement aux champignons en Suisse en 2020, dont deux décès.

Le Centre Antipoisons belge a signalé près de 500 intoxications aux champignons en Belgique et au Luxembourg en 2020 avec des enfants légèrement plus touchés que des adultes.

Les symptômes sont principalement digestifs et comprennent des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et de la diarrhée. L’apparition de la maladie varie et se fait généralement quelques heures après la consommation, mais peut-être plus longtemps et plus de 12 heures. Les gens devraient noter l’heure du dernier repas et l’apparition des premiers symptômes, et garder les restes de champignons sauvages pour identification.

Les responsables conseillent de prendre une photo des champignons cueillis avant de manger pour aider les experts des centres antipoison à décider du traitement approprié en cas de maladie.

(Pour vous abonner gratuitement à Soya75, cliquez ici.)

LAISSER UNE RÉPONSE

Vous avez entré une adresse e-mail incorrecte!
Veuillez entrer votre nom ici