Deux études récentes publiées par l’Association internationale pour la protection des aliments (IAFP) sur la farine indiquent que les consommateurs américains ont besoin de plus d’éducation sur la façon d’utiliser la farine en toute sécurité.

La première étude, intitulée « Consommation de farine crue aux États-Unis: résultats de l’enquête 2019 de la Food and Drug Administration des États-Unis sur la sécurité alimentaire et la nutrition », montre que les consommateurs américains ignorent en grande partie que la farine crue est risquée à manger et que de nombreuses personnes consomment des aliments contenant de la farine crue. Cependant, la mesure dans laquelle les consommateurs ne sont pas conscients du risque de consommer de la farine crue n’est pas encore claire.

Plusieurs éclosions d’E. coli au cours de la dernière décennie ont été liées à la farine crue et aux produits associés à la farine, ce qui soulève des préoccupations quant au fait que la consommation de farine crue représente un risque pour la santé publique.

À l’automne 2019, la Food and Drug Administration des États-Unis a recueilli des données sur les perceptions concernant la farine non cuite et sur les comportements de consommation autodéclarés via l’enquête sur la sécurité alimentaire et la nutrition.

Principales constatations :

  • Trente-cinq pour cent des consommateurs ont déclaré avoir goûté ou mangé quelque chose contenant de la farine non cuite – comme de la pâte à gâteau ou de la pâte à biscuits – au cours de l’année précédente. Les réponses différaient considérablement selon le sexe, la race, le niveau de scolarité et l’âge.
  • En moyenne, les répondants ont indiqué que la farine non cuite n’est pas susceptible de contenir des germes qui peuvent rendre les gens malades, avec des différences significatives notées par catégories démographiques.
  • Les répondants ont évalué la pâte à biscuits maison crue comme modérément susceptible d’avoir des germes qui peuvent rendre les gens malades, avec des différences démographiques significatives.
  • La plupart des consommateurs américains ne considèrent pas la farine non cuite comme risquée à consommer.

L’étude complète peut être trouvé ici.

Mentions de farine sur le web
La deuxième étude, intitulée « Attention médiatique en ligne consacrée à la farine et à la sécurité alimentaire liée à la farine en 2017 à 2020 », a analysé comment le public américain, dans les espaces de médias sociaux et en ligne, a fait référence à la « farine » et à son utilisation.

L’étude a révélé que le volume de mentions sur la farine et son utilisation fluctue selon les saisons, augmentant souvent avant la saison des vacances d’hiver.

Selon l’étude, le volume d’intérêt a rapidement augmenté en mars 2020 lorsque des ordres de rester à la maison ont été émis. La part des médias consacrés aux risques liés à la salubrité des aliments liés à la farine ou aux maladies connexes était extrêmement faible, mais correspondait généralement aux annonces de rappels de farine ou à d’autres communications publiques sur les risques.

L’étude a conclu que l’intérêt pour la farine et son utilisation demeure saisonnier et lié aux tendances sociétales, comme l’augmentation de la cuisson à la maison pendant les Fêtes ou les commandes de rester à la maison liées à la pandémie de COVID-19.

Cependant, la sensibilisation aux risques liés à la salubrité des aliments liés à la farine semble largement absente sur la base de la collecte et de l’analyse des données des médias en ligne, sauf dans les réactions immédiates aux rappels de farine.

L’étude suggère que davantage de programmes d’éducation sur la salubrité de la farine pourraient être souhaités pour aider les consommateurs à prendre des décisions éclairées.

Autres constatations clés :

  • La salubrité des aliments ne représente pas une part importante des réactions des médias en ligne à la farine.
  • Le petit nombre de mentions coïncide avec l’ignorance des maladies transmises par la farine.
  • Le sentiment des médias en ligne à l’égard de la farine est négativement lié aux maladies transmises par la farine.

L’étude complète peut être trouvé ici.

(Pour vous abonner gratuitement à Soya75, cliquez ici.)

LAISSER UNE RÉPONSE

Vous avez entré une adresse e-mail incorrecte!
Veuillez entrer votre nom ici