Les experts discuteront des mises à jour de la stratégie de l’OMS pour la sécurité alimentaire plus tard ce mois-ci.

Le Groupe consultatif technique (TAG) de l’organisation internationale sur la salubrité des aliments doit se réunir virtuellement pour la première fois du 8 au 10 février. La participation est réservée aux membres du groupe et aux observateurs invités.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié une stratégie de sécurité alimentaire en 2002. La mise à jour est prévue pour 2022. On s’attend à ce qu’une ébauche de la stratégie prête à être commentée par le public soit publiée après la réunion.

Orientation stratégique
Les membres du TAG comprennent Annie Locas, de l’Agence canadienne d’inspection des aliments; William R. Jones de la Food and Drug Administration des États-Unis; Jørgen Schlundt, consultant indépendant; Paul Cook, à la Food Standards Agency; et Yongning Wu du Centre national d’évaluation des risques pour la sécurité alimentaire en Chine.

La stratégie précédente a mis en évidence une approche fondée sur les risques en matière de salubrité des aliments, de surveillance des maladies d’origine alimentaire, d’adoption des normes internationales de salubrité des aliments établies par le Codex, d’évaluation de la sécurité des nouvelles technologies, de communication des risques, de coopération internationale et de renforcement des capacités.

Le nouveau plan met l’accent sur le renforcement des systèmes nationaux de sécurité alimentaire et de contrôle des aliments en tenant compte de toutes les composantes et en priorisant les mesures susceptibles d’avoir le plus d’impact sur la réduction du fardeau des maladies d’origine alimentaire.

En février 2019, à Addis-Abeba, l’OMS a été partenaire de la Première Conférence internationale sur la sécurité alimentaire de la FAO et de l’Union africaine. Deux mois plus tard, le Forum international de l’OMC sur la sécurité alimentaire et le commerce s’est réuni à Genève. La FAO fait partie des Nations Unies.

Une résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé intitulée « Renforcer les efforts en matière de sécurité alimentaire » a été approuvée par les États membres en juillet 2020.

L’OMS met également à jour ses estimations sur la charge mondiale des maladies d’origine alimentaire avec un rapport prévu d’ici 2025. Une analyse publiée en 2015 a révélé que les infections d’origine alimentaire ont causé 600 millions de maladies et 420 000 décès en 2010.

Listeria conclusions de la réunion
Parallèlement, une réunion virtuelle des Réunions d’experts conjoints FAO/OMS sur l’évaluation des risques microbiologiques (JEMRA) sur listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger (RTE) s’est tenue récemment.

JEMRA a publié deux documents couvrant Listeria en 2004. La réunion a examiné les données récentes sur Listeria monocytogenes et a déterminé s’il était nécessaire de modifier, de mettre à jour ou d’élaborer de nouveaux modèles et outils d’évaluation des risques.

Les scientifiques ont identifié plusieurs lacunes critiques dans le modèle actuel d’évaluation des risques fao/OMS et ont convenu qu’une mise à jour serait utile pour éclairer les stratégies d’analyse des risques, y compris dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Les spécialistes ont recommandé que les évaluations futures des risques examinent les regroupements de populations sensibles, en fonction des risques physiologiques et d’autres facteurs socio-économiques.

Les documents de 2004 se limitaient à certains aliments RTE tels que le lait pasteurisé, la crème glacée, le poisson fumé à froid et les viandes fermentées liées à la listériose invasive. Le groupe d’experts a déclaré que les évaluations futures des risques devraient tenir compte d’autres véhicules alimentaires et qu’une évaluation complète des risques d’une ferme à l’autre doit être envisagée.

Ils ont également signalé que la mise au point et la mise en œuvre de systèmes de surveillance efficaces sont essentielles au contrôle de Listeria monocytogenes et que l’utilisation de méthodes de laboratoire normalisées approuvées pour la culture et l’isolement des souches devrait être à la base.

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