Des scientifiques de l’Université Queen’s de Belfast soutiennent une importante enquête sur la sécurité alimentaire en faveur de l’Afrique.

À la suite de deux incidents majeurs d’intoxication alimentaire en Ouganda, en Afrique, l’année dernière, des experts de l’Université Queen’s de Belfast ont été invités à enquêter et ont maintenant identifié la cause de la crise.

La première flambée s’est produite en mars 2019 et la deuxième en août de la même année. Cinq personnes sont mortes et des centaines ont été hospitalisées.

Dans les deux régions de l’Ouganda où les incidents se sont produits, specialized Nutritious Foods (SNFs) a été distribué par le Programme alimentaire mondial (PAM). Les FNN sont utilisés pour aider à surmonter la malnutrition et sont administrés aux populations vulnérables, y compris les nourrissons, les adolescentes et les mères allaitantes dans les pays en développement.

On soupçonnait que l’un de ces FNS, un soja enrichi et un produit de maïs connu sous le nom de « super céréales », pourrait être à l’origine des deux flambées.

Les chaînes d’approvisionnement de Super Cereal pour les deux incidents semblaient complètement différentes et les livraisons mondiales de ce produit ont été suspendues. Super Céréales est distribué à environ cinq millions de personnes par an, de sorte que la suspension a laissé plusieurs dizaines de milliers de personnes sans aliments adéquats ou nutritifs.

En collaboration avec le PAM et la Food and Drug Administration des États-Unis, le professeur Chris Elliott, le Dr Simon Haughey et leur équipe de l’Institut Queen’s pour la sécurité alimentaire mondiale (IGFS) ont pu détecter les toxines végétales mortelles connues sous le nom d’alcaloïdes tropanes dans des échantillons de la Super Céréales de la première flambée.

L’identification de l’ADN de jimsonweed, une plante dans la famille de l’ombre de nuit, a fourni d’autres preuves, car les graines de cette plante contiennent des niveaux élevés d’alcaloïdes de tropane. Cette recherche a été réalisée à l’aide de types de spectrométrie de masse.

L’équipe a également été en mesure de retracer les contaminants de l’épidémie à travers des systèmes d’approvisionnement internationaux complexes et d’identifier la Turquie comme le pays où les Super Céréales touchées avaient été produites et, par la suite, contaminées.

À la suite de la deuxième flambée, le professeur Elliott et son équipe ont soupçonné qu’une forme quelconque de fraude s’était produite et ont pu démontrer que les deux flambées étaient causées par des ingrédients contaminés provenant des mêmes lots produits en Turquie.

Cette découverte a permis de remettre en circulation des millions de dollars des Super Céréales non affectées, contribuant ainsi à rétablir une aide alimentaire vitale dans de nombreuses régions du monde en développement.

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