Aucun accord n’est mauvais pour les entreprises de nourriture et de boissons, mauvais pour la sécurité alimentaire, et mauvais pour tous les ménages en Grande-Bretagne, dit FDF.

Suite à la mise à jour du Premier ministre britannique sur les négociations sur le Brexit, la Fédération de l’alimentation et des boissons (FDF) a exprimé une grande inquiétude.

Plus tôt aujourd’hui (16 octobre 2020), Boris Johnson a révélé qu’avec la fin rapide de la période de transition, il se tournera vers l’Australie pour trouver l’inspiration. Cela, a-t-il dit, est dû au fait que l’UE et le Royaume-Uni n’ont pas réussi à parvenir à un accord.

« Ils [the EU] veulent la capacité continue de contrôler notre liberté législative, nos pêches, d’une manière qui est évidemment inacceptable pour un pays indépendant », a déclaré le Premier ministre. « Et comme nous n’avons que 10 semaines avant la fin de la période de transition, le 1er janvier, je dois porter un jugement sur le résultat probable et nous préparer tous.

« Et étant donné qu’ils ont refusé de négocier sérieusement pendant une grande partie des derniers mois, et étant donné que ce sommet semble explicitement exclure un accord de type canadien, j’ai conclu que nous devrions nous préparer pour le 1er janvier avec des arrangements qui ressemblent davantage à ceux de l’Australie fondés sur des principes simples de libre-échange mondial. »

Toutefois, le directeur général des FDF, Ian Wright, estime que cette décision poussera le Royaume-Uni dans un  » territoire très dangereux « .

« Les dangers d’une sortie sans accord pour la fabrication d’aliments et de boissons en Grande-Bretagne demeurent aussi réels que jamais », a averti M. Wright. « Nous avons besoin que les dirigeants des deux parties trouvent un moyen de dépasser l’impasse actuelle afin de faire avancer les négociations. En cas de Brexit sans accord, les acheteurs paieront – littéralement – un lourd tribut. Les aliments et boissons importés de l’UE devront faire face à des droits de douane alléchants, qui donneront en moyenne 18 pour cent à la hausse des prix de départ. Dans le même temps, les retards et les perturbations à la frontière entraîneront des coûts supplémentaires qui ne seront pas subsumés par l’industrie. Un résultat sans accord est mauvais pour les entreprises de nourriture et de boissons, mauvais pour la sécurité alimentaire, et mauvais pour tous les ménages en Grande-Bretagne.

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