Publié hier par The Economist Intelligence Unit (EIU), l’Indice mondial de sécurité alimentaire (GFSI) 2020 a révélé une détérioration de la sécurité alimentaire mondiale pour la deuxième année consécutive avec une augmentation des inégalités et des risques climatiques.
Les résultats ont également été aggravés par le COVID-19 qui a fait pression sur les revenus, les programmes de soutien du gouvernement ainsi que l’ensemble de la production alimentaire et de la chaîne d’approvisionnement.
L’indice a montré que seuls 55 pays avaient suffisamment financé des programmes nationaux de soutien en place pour aider les groupes vulnérables, le changement climatique augmentant les inégalités en matière d’environnement alimentaire, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des pays.
L’indice mesure l’efficacité d’un pays à répondre à ses besoins caloriques et nutritionnels, en fonction des quatre facteurs d’abordabilité, de disponibilité, de qualité et de sécurité, ainsi que des nouveaux éléments : « ressources naturelles et résilience ».
L’introduction du nouveau facteur vise à relier les problèmes au changement climatique à la diminution de la sécurité alimentaire.
James C. Collins, Jr. chef de la direction de Corteva Agriscience dit : « Corteva croit qu’il est crucial pour toutes les parties prenantes d’avoir une conversation honnête sur les idées et les solutions pour faire face à l’insécurité alimentaire mondiale, et le GFSI est au cœur de celui-ci. »
L’indice se fait dans 113 pays et mesure également des facteurs externes tels que les infrastructures agricoles, la stabilité politique et les risques climatiques. Par conséquent, cela met en évidence les problèmes systémiques ainsi que les effets croissants du changement climatique et des impacts du COVID-19.
On espère que le rapport du GFSI souligne l’importance de construire des systèmes alimentaires résilients tout en s’attaquant aux inégalités systémiques.
Pratima Singh, chef de projet pour le GSFI à The Economist Intelligence Unit, déclare : « Nous devons nous attaquer aux inégalités structurelles — économiques, sociales et environnementales — qui étaient une caractéristique fondamentale de la pandémie. Les gouvernements et les décideurs, les ONG et le secteur privé ont tous un rôle à jouer alors que nous visons à nous remettre de l’impact du covid-19 sur les économies et les systèmes alimentaires et à investir dans l’innovation pour renforcer notre environnement alimentaire mondial.