Le président de l’Australian Food Cold Chain Council (AFCCC), Mark Mitchell, a fait un « appel aux armes » lors de la conférence virtuelle de l’APEC 2021 pour que les acteurs de la chaîne du froid utilisent mieux les technologies existantes comme moyen de construire une chaîne du froid robuste et conforme.
Il a déclaré aux délégués internationaux des pays de l’APEC (Coopération économique Asie-Pacifique) que seule une chaîne du froid conforme avait une chance d’offrir une qualité alimentaire cohérente et de réduire les pertes et les gaspillages alimentaires.
Rien qu’en Australie, le gaspillage alimentaire est évalué à 3,8 milliards de dollars australiens aux prix à la ferme, ainsi qu’à l’énorme impact d’un mauvais contrôle de la température dans la chaîne du froid qui se traduit par une réduction de la durée de conservation.
Mitchell a dit que même si la traçabilité des produits englobant juste l’emplacement et l’heure pourrait fonctionner pour les biens de consommation non réfrigérés, elle n’était pas suffisante pour les aliments.
Le président de l’AFCCC a déclaré que la technologie et les systèmes automatiques de surveillance de la température tout au long du voyage étaient déjà disponibles, mais peut-être sous-utilisés dans l’industrie alimentaire.
Le message de Mitchell pour les praticiens de la chaîne du froid qui veulent faire partie d’une chaîne de froid conforme était de devenir des vérificateurs dans les processus qui permettent la mesure de la température à tous les points.
Une étude de 2020 financée par le Ministère de l’environnement et Réfrigérants Australie a révélé trois domaines qui criaient à l’amélioration, à une meilleure manipulation des aliments, à une utilisation accrue des technologies de suivi et de traçabilité et à l’amélioration de la documentation sur la « chaîne de garde ».
M. Mitchell a déclaré que le respect des meilleures pratiques mondiales était à l’ordre du jour de l’APEC en raison de la crise des pertes et des déchets alimentaires, tandis que les arrangements commerciaux, de consommation, logistique et contractuel ne devraient plus ignorer la sécurité alimentaire et la possibilité de réduire les déchets.
