L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a organisé un atelier en ligne sur la préparation aux crises, en accordant une attention particulière aux flambées de maladies d’origine alimentaire à grande échelle en évolution rapide.

Soixante-trois participants ont assisté à des séances plénières et/ou d’activités de groupe de travail sur deux jours.

Au cours de la première journée, il y a eu un exercice de discussion de deux heures sur l’intervention en cas d’incident dans le cas d’une éclosion de maladie d’origine alimentaire à grande échelle en évolution rapide. Le scénario fictif était basé sur une situation où un nouveau virus pathogène semblable au SRAS-CoV-2 s’est avéré transmissible dans certains produits alimentaires.

Les membres du Réseau focal des points (FPN) de l’EFSA proviennent de 27 États membres de l’UE, l’Islande et la Norvège, ainsi que d’observateurs de Suisse et de pays candidats à l’UE.

Instinctif Partners a travaillé avec l’EFSA sur une enquête informelle sur les besoins de formation des membres du FPN. Sur la base de 46 réponses, le sondage a révélé que 69 p. 100 des répondants n’avaient pas l’expérience de la gestion d’une crise des aliments vivants ou des aliments pour animaux, et que 58 p. 100 n’avaient pas reçu de formation sur les crises auparavant.

La première journée a été où des responsables de l’EFSA ont parlé des défis à relever lors de la gestion d’un incident de sécurité alimentaire dans plusieurs pays et de la façon dont les membres et les observateurs du FPN peuvent aider. Trois études de cas ont été présentées en Autriche, en Italie et en Norvège, partageant leurs expériences d’intervention lors d’un véritable incident alimentaire ou alimentaire dans plusieurs pays.

Formation sur les éclosions
L’incident fictif de l’éclosion a décrit cavid-20, une maladie causée par un nouveau carinavirus qui est résistant à la chaleur et très persistant dans l’environnement. La transmission d’origine alimentaire se fait principalement par l’intermédiaire d’aliments crus, réfrigérés et congelés, mais le carinavirus peut survivre au chauffage léger. Ils ont mis en place l’exercice afin CAVID-20 causerait des symptômes respiratoires, digestifs, cardiovasculaires, rénaux et neurologiques chez les patients. La transmission devait être aéroportée et d’origine alimentaire avec le virus soumis à diverses mutations.

Au début, les participants ont été informés qu’en l’espace d’une semaine, les autorités sanitaires d’un pays du sud de l’Europe avaient détecté 30 cas et deux décès dus à une nouvelle maladie non identifiée. L’agent pathogène et la méthode de transmission n’étaient toujours pas clairs.

Sept jours plus tard, plus de 200 cas et 25 décès avaient été identifiés dans trois pays de l’UE et deux pays d’Europe centrale et méridionale. Le mode de transmission n’était pas encore clair.

Sept jours plus tard, 12 autres pays ont été touchés, notamment en Europe occidentale et septentrione. Il y a eu des milliers de cas et au moins 650 décès. La transmission aéroportée a été confirmée comme voie d’infection et les preuves épidémiologiques ont indiqué la transmission d’origine alimentaire mais n’ont pas été prouvées. Enfin, 21 jours après le début, il a été prouvé qu’il était également d’origine alimentaire.

Dans un sondage, 27 répondants sur 29 ont jugé utile d’assister à l’exercice de préparation à la crise.

Parmi les sujets qui auraient pu améliorer l’expérience, les participants ont proposé des clarifications des attentes de l’EFSA concernant le rôle des points focaux dans une situation de crise, davantage d’études de cas de pays qui ont été impliqués dans de véritables flambées multi-pays avec la participation de l’EFSA et une présentation plus approfondie des processus de crise de l’UE.

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