L’Organisation mondiale de la santé (OMS) demande des données sur le méthylmercure et le mercure total dans certaines espèces de poissons.

Les types de poissons pour lesquels des limites maximales ont déjà été établies sont exclus.

Les gens sont principalement exposés au méthylmercure lorsqu’ils mangent du poisson et des crustacés qui contiennent le composé. Il peut nuire à la croissance du cerveau et du système nerveux d’un bébé.

À la mi-2019, la 13e session du Comité du Codex sur les contaminants dans les aliments en Indonésie a convenu de poursuivre les travaux sur le sujet et de rétablir le groupe de travail électronique dirigé par la Nouvelle-Zélande et le Canada afin d’élaborer des propositions pour des niveaux maximaux et des plans d’échantillonnage pour d’autres espèces de poissons qui seront examinées à la prochaine réunion.

En raison de la pandémie, cette réunion a été reportée à 2021, de sorte qu’il est possible de s’appuyer sur les conclusions d’un document soumis par les membres du Codex.

Tentative de combler les lacunes en matière d’information
L’Organisation des Aliments et de l’Agriculture (FAO) et l’OMS demandent la présentation de données nouvelles ou supplémentaires sur le méthylmercure et le mercure total dans toutes les espèces de poissons qui n’ont pas encore été envoyées. Cela devrait couvrir les 12 dernières années. Des données sont recherchées pour les espèces de poissons pour lesquelles l’information était insuffisante lorsque le groupe de travail a préparé le document de travail.

D’autres espèces de poissons pour lesquelles on cherche des données pour déterminer la faisabilité d’établir des niveaux maximaux du Codex comprennent le poisson-pêcheur, le barracuda, le poisson cardinal, le poisson-chat, l’anguille de mer, le mérou, le hapuku, le roughy orange, le vivaneau et le poisson-sable.

Il faut également savoir s’il s’agit de poissons pêchés ou importés au pays, de l’état des aliments analysés, ainsi cuits ou crus, et de la portion analysée, comme la teneur en matières grasses, le poids sec tel qu’il est ou tel qu’il est consommé, ainsi que s’il est frais ou transformé, en conserve, conservé ou salé. Les données doivent être soumises avant le 15 décembre 2020. Plus d’informations peuvent être trouvées ici.

Un autre appel concerne la réunion conjointe FAO/OMS du Comité d’experts sur les additifs alimentaires (JECFA) prévue pour juin 2021. Il couvre les données toxicologiques, l’évaluation de l’exposition alimentaire et les données technologiques. La date limite est le 31 décembre 2020.

Pour que les additifs alimentaires soient pris en considération lors de la réunion, les gouvernements, les organisations, les producteurs de ces produits chimiques et les individus sont invités à soumettre des données pour les évaluations toxicologiques, la préparation des spécifications pour l’identité et la pureté et pour estimer la prise des composés énumérés.

L’acide benzoïque et ses sels et riboflavine d’Ashbya gossypii sont inclus pour l’évaluation toxicologique, l’évaluation de l’exposition et l’établissement de spécifications pour les additifs alimentaires. Plus de 10 substances utilisées comme aides à la transformation seront examinées. Le comité a également demandé des critères d’acceptation microbiologiques appropriés et des données à l’appui pour tous les amidons modifiés.

D’autres domaines incluent le cadmium et le plomb
L’un des deux appels en cours couvre le cadmium dans la nourriture. Un groupe de travail électronique dirigé par l’Équateur et le Ghana examine les niveaux maximaux pour certaines catégories de chocolats et de produits dérivés du cacao avant une réunion en mai 2021.

Jecfa met à jour l’évaluation de l’exposition alimentaire du cadmium des chocolats et des produits du cacao et de tous les aliments. Les données sur le cadmium provenant de toutes les sources alimentaires, en particulier les chocolats et les produits du cacao, devraient couvrir les 10 dernières années et être présentées avant le 1er décembre 2020.

L’autre est une demande de données sur le plomb dans les aliments pour les nourrissons et les jeunes enfants dans certains aliments tels que les herbes aromatiques; produits à base d’œufs; sucres et confiseries à l’exclusion du cacao.

Un groupe de travail électronique dirigé par le Brésil donne des conseils sur la nécessité et la faisabilité d’établir des niveaux maximaux de plomb dans certains aliments pour ce groupe d’âge, à l’exception de ceux pour lesquels une limite a été établie.

Des données nouvelles ou supplémentaires sur le plomb dans les produits tels que les jus de fruits et les tisanes, le yaourt, le fromage et les desserts à base de lait pour les nourrissons et les jeunes enfants, les épices sèches, les œufs de caille, les sucres bruns et le sirop et la mélasse sont recherchées. Les données doivent couvrir les 10 dernières années et doivent être soumises d’ici le 21 novembre 2020.

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