Les responsables de la sécurité alimentaire en Belgique ont saisi près de 80 tonnes de thon en quelques mois en 2020.

Plus de 90 % des produits non conformes ont été importés d’Asie.

Entre septembre et décembre 2020, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) a prélevé 45 échantillons de thon frais et congelé auprès de détaillants et de thon congelé auprès de grossistes et a effectué 92 types d’analyses. En 2019, 17 échantillons ont été analysés et tous étaient conformes.

Pour 2020, l’AFSCA, également connue sous le nom d’AFSCA ou FAVV, a découvert l’utilisation du traitement au monoxyde de carbone, une technique interdite pour le thon en Europe.

Variétés de poisson fraude
L’objectif de l’opération était de détecter l’utilisation et la fréquence des techniques de fraude qui sont utilisées pour cacher la détérioration du poisson brun en le faisant passer pour un article plus frais qui reste rouge.

Les chercheurs ont examiné différentes techniques telles que l’ajout de colorants, de nitrites ou de nitrates et le traitement au monoxyde de carbone.

Plus de 35 000 tonnes de thon ont été saisies grâce au traitement au monoxyde de carbone.

Lorsqu’un lot non conforme a été découvert, les mesures comprenaient la destruction ou la réexportation et la communication avec le réseau de fraude alimentaire de la Commission européenne.

Cinq des six échantillons ont subi un traitement au monoxyde de carbone.

Près de la moitié des 25 échantillons n’étaient pas conformes aux concentrations de nitrite ou de nitrate. Seize des 29 tests n’étaient pas conformes pour les quantités d’acide ascorbique, qui est limitée à 300 milligrammes par kilogramme dans la réglementation de l’UE.

Les 15 échantillons portant sur l’histamine et l’azote basique volatil total étaient satisfaisants. La consommation d’aliments à forte teneur en histamine présente un risque pour la santé et elle n’est pas détruite par la cuisson ou la congélation du poisson. La production d’histamine est liée au stockage à des températures incorrectes. L’histamine dans le thon frais en provenance du Sri Lanka a été liée à la maladie de deux personnes en Belgique en août 2020.

Problème plus large de l’UE
À la suite des résultats, l’AFSCA a inclus le monoxyde de carbone dans les contrôles de routine dans le cadre de son plan de contrôle en 2021 et a intensifié les inspections sur les importations de thon en provenance de pays tiers.

En 2020, l’Unité nationale des enquêtes de l’AFSCA a traité près de 800 cas liés à la fraude.

En 2016, la Commission européenne a appris que le thon destiné à la mise en conserve était traité avec des extraits végétaux contenant une forte concentration de nitrites pour modifier la couleur des poissons. En 2017, sept personnes ont fait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’opération Nuta. Un an plus tard, 79 personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’opération Tarantello et les opérations Atunali et ATYH 2 ont toutes deux fait l’objet d’une enquête au cours de la même année.

David Clarinval, ministre fédéral de l’Agriculture et des PME en Belgique, a déclaré que cette action illustre les efforts déployés par l’AFSCA pour lutter contre tous les types de fraude afin de protéger les consommateurs.

« Cette protection passe par les centaines d’inspections de routine effectuées chaque jour et par des contrôles sur les produits importés. »

(Pour vous inscrire à un abonnement gratuit à Soya75, cliquez ici.)

LAISSER UNE RÉPONSE

Vous avez entré une adresse e-mail incorrecte!
Veuillez entrer votre nom ici