Différents niveaux de progrès nationaux sur une stratégie de salubrité des aliments dans le Pacifique occidental ont été identifiés lors d’une réunion pour surveiller l’adoption.

Le Cadre d’action régional pour la sécurité sanitaire des aliments dans le Pacifique occidental couvre la 2018 à 2025. Il a été approuvé par le Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2017. Les problèmes courants de salubrité des aliments dans la région comprennent les aflatoxines.

Une réunion virtuelle en mars de cette année a été organisée en cinq sessions, une pour chaque point du plan, et a donné lieu à des exposés d’experts internationaux et nationaux. Les cinq domaines couvrent les cadres politiques et juridiques en matière de salubrité des aliments, l’inspection et l’application de la loi fondées sur les risques, l’information étayant les preuves, l’intervention en cas d’incident et d’urgence ainsi que la communication et l’éducation.

L’événement a été l’occasion pour les États membres de l’OMS du Pacifique occidental de se tenir mutuellement au courant et d’échanger des progrès accomplis dans la mise en œuvre du cadre. Cela leur a permis de comprendre les réalisations jusqu’à présent et s’ils devaient l’être dans les prochaines années.

Une enquête a montré qu’ils en étaient à différents stades de mise en œuvre des cinq domaines et qu’ils avaient des approches différentes. Une analyse plus approfondie a révélé que presque aucun d’entre entre ils n’avait un niveau avancé de mise en œuvre. Les domaines liés aux interventions en cas d’incident et d’urgence ainsi qu’aux communications et à l’éducation en matière de salubrité des aliments affichaient les niveaux d’exécution les plus faibles.

Plus de 100 personnes ont assisté aux réunions, y compris des représentants des gouvernements de 19 États de la région, dont l’Australie, le Cambodge, la Chine, Fidji, le Japon, la Malaisie, la Mongolie, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Samoa, Singapour, les Îles Salomon et le Vietnam.

Le dr Takeshi Kasai, directeur régional de l’OMS pour le Pacifique occidental, a déclaré que le cadre était crucial pour réduire les flambées d’origine alimentaire.

Dépendance à l’égard des importations et capacité d’analyse
Les îles du Pacifique sont très dépendantes des importations de produits alimentaires, leurs cadres institutionnels sont limités et leurs capacités d’analyse en laboratoire sont limitées.

Joanne Chan Sheot Harn, directrice du Centre national des sciences de l’alimentation, de l’Agence alimentaire de Singapour et du Centre collaborateur de l’OMS sur la surveillance de la contamination alimentaire, a présenté la situation du pays, qui dépend beaucoup des importations. Il s’agissait notamment d’améliorer les contrôles sur les aliments importés grâce à des contrôles fondés sur les risques, à des mesures préventives dans le pays d’origine ainsi qu’à des contrôles aux frontières et après l’entrée.

Patricia Soqoilo, inspectrice en chef de la santé, ministère de la Santé et des Services médicaux pour les Îles Salomon, a déclaré qu’un laboratoire national était en cours de préparation pour l’accréditation et qu’il y avait des accords avec les universités pour analyser les contaminants alimentaires. Toutefois, elle a évoqué les difficultés opérationnelles et logistiques rencontrées dans la mise en œuvre des activités de surveillance.

Les participants ont reconnu que le manque de données pour estimer les niveaux de risque limite l’utilisation de l’inspection fondée sur les risques dans la région. Ils ont également déclaré que les capacités de diagnostic en laboratoire pour la sécurité alimentaire sont fondamentales pour la génération de données.

Shuang Zhou, professeur au Centre national chinois pour l’évaluation des risques liés à la sécurité alimentaire, a présenté l’expérience du pays en matière de collecte de données, d’établissement de niveaux maximaux pour les contaminants et d’étude sur l’alimentation totale de la Chine.

Jenny Bishop, du ministère des Industries primaires en Nouvelle-Zélande, a déclaré que six actions renforcent les systèmes d’intervention d’urgence, notamment en améliorant la participation à INFOSAN et en veillant à ce que les autorités aient le pouvoir légal d’appliquer et de procéder à des rappels d’aliments.

Rin Ogiya, directeur du Bureau de la sécurité alimentaire internationale, de la sécurité pharmaceutique et de la santé environnementale du ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être social au Japon, a parlé de l’approche du pays fondée sur les risques pour l’inspection des aliments importés.

Parmi les autres orateurs figuraient Mohd Salim Dulatti, directeur principal de la division de la sécurité et de la qualité des aliments au ministère de la Santé de Malaisie et Timothy Moises C Mendoza de la Food and Drug Administration des Philippines.

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