Selon un nouveau rapport réalisé par YouGov, les restaurants incertains quant à l’avenir cherchent de nouvelles façons de prospérer.

Les restaurants incertains quant à l’avenir cherchent de nouvelles façons de prospérer, plus de quatre restaurateurs sur cinq (82 %) qui sont restés ouverts pendant les fermetures de COVIDE-19 adoptant de nouvelles façons de travailler; y compris de nouveaux processus, systèmes ou technologie, selon le premier rapport sur l’indice Deliveroo HospoVitality.

Le rapport de Deliveroo a été réalisé avec la firme de recherche YouGov, qui a interrogé plus de 500 restaurateurs à travers l’Australie pour comprendre la confiance des entreprises, les défis auxquels ils sont confrontés, comment ils ont réagi à la pandémie COVID-19, quelles initiatives politiques gouvernementales aideront à rétablir et leurs plans pour l’avenir.

En explorant la façon dont les restaurants ont navigué dans les fermetures nationales, le rapport révèle que 48 % des restaurateurs ont introduit de nouveaux modes de dotation et de quarts de travail, 42 % ont optimisé leurs menus et un quart (25 %) ont apporté des changements au point de vente.

Neuf restaurants australiens sur dix (91 %) sont restés ouverts et exploités dans une certaine mesure, 74 % adoptant de nouvelles sources de revenus comme les plats à emporter, la livraison, les repas prêts à cuisiner, l’ajout d’options d’alcool aux commandes de nourriture et aux paniers.

Parmi les restaurants qui ont introduit de nouvelles façons de faire de l’argent pendant les fermetures COVIDE-19, 90 % ont dit qu’ils maintiendraient une partie ou la totalité de ces sources de revenus à l’avenir, avec des plats à emporter (57 %) et la livraison de nourriture via une plate-forme telle que Deliveroo (55%) le plus populaire.

Pour l’avenir, les restaurateurs ont déclaré que les progrès technologiques dans les processus de commande numérique et de collecte en magasin sont les plus nécessaires (45 pour cent), suivis par l’amélioration des données pour gérer le marketing (20 pour cent) et l’évolution des réservations en ligne avancées (18 pour cent), montrant le rôle vital que les plates-formes auront dans le soutien au secteur de la restauration.

Près de quatre restaurateurs sur dix (39 %) se sentent aujourd’hui positifs quant à leurs perspectives d’affaires et 26 % sont préoccupés (solde net +13), tandis que 30 % sont positifs quant à leurs perspectives dans trois mois et plus d’un tiers (36 %) sont inquiets (-6 solde net).

Un restaurateur sur cinq (21 %) a déclaré qu’il ne savait pas à quel stade qu’ils seraient en mesure de négocier de façon rentable et d’être viables dans le cadre en trois étapes du gouvernement fédéral pour une Australie sûre en COVIDE, ce qui démontre à quel point de nombreuses entreprises se sentent vulnérables.

Toutefois, plus de la moitié (52 %) des restaurateurs sont optimistes quant à leurs propres perspectives d’affaires dans 12 mois et seulement 15 % sont préoccupés (+37 solde net). Cela est comparé à un sentiment plus négatif à l’égard du secteur dans son ensemble. Quatre restaurateurs sur dix (39 %) interrogés se sentent positifs quant à l’avenir du secteur de l’hôtellerie, contre 30 % qui se sentent pessimistes, ce qui donne un solde net inférieur à +9.

Les plus grands défis qui ont un impact sur la confiance des entreprises sont également le ralentissement de l’économie et la réduction de la capacité de dîner (68 pour cent chacun), suivis d’une réduction des dépenses de consommation (64 pour cent) et de l’augmentation des prix des produits (60 pour cent).

L’aide gouvernementale pendant la pandémie a été vitale, les deux tiers (65 %) des restaurateurs ayant accès à JobKeeper. Parmi ces restaurants, 44 p. 100 ont dit qu’ils n’auraient pas été en mesure de continuer à négocier si JobKeeper n’avait pas été disponible, soit l’équivalent de ceux qui ont dit qu’ils l’auraient fait.  Les deux tiers (66 p. 100) des restaurateurs ont demandé un allégement locatif à leurs propriétaires pendant le lockdown de COVIDE-19.

On a également demandé aux restaurateurs de classer les politiques gouvernementales qu’ils jugeaient les plus importantes pour faciliter leur rétablissement. L’allégement fiscal était l’immense priorité (79 %), suivi de la taxe sur la masse salariale (49 %) et des taux de pénalité (43 %), tandis que plus du quart (29 %) souhaitent un assouplissement de la réglementation pour les sièges extérieurs.

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