Le gouvernement britannique a déclaré que les entreprises doivent mettre à jour leurs évaluations des risques pour tenir compte des dangers associés au coronavirus. Cela signifie que, afin de rester conformes et d’éviter tout problème de responsabilité futur, les entreprises doivent prendre des mesures pour atténuer l’impact du virus sur leur main-d’œuvre.

« Le gouvernement a clairement averti que toute entreprise alimentaire qui ne parvient pas à effectuer une évaluation des risques qui tient compte de COVID-19 pourrait être en violation de la loi sur la santé et la sécurité. Les employeurs doivent donc donner la priorité à la gestion des risques correctement. Ils doivent tenir compte du contexte plus large de la main-d’œuvre pour s’assurer qu’il n’y a pas de faiblesses dans les procédures qui puissent les mettre en danger, eux et leurs employés »,Will Cooper, PDG et fondateur de Delfin Health, a expliqué.

Les entreprises de technologie de la santé numérique Delfin Health et DocHQ ont créé un nouvel outil qui exploite l’intelligence artificielle pour prédire, surveiller et tester la santé et la sécurité de la « main-d’œuvre diversifiée » qui opère dans le secteur alimentaire.

« La nature même de la production alimentaire signifie qu’il existe de nombreuses fonctions et rôles différents dans la fabricationCooper a observé. « Et, étant donné que ces travailleurs sont directement impliqués dans la transformation des aliments et la manipulation de la production alimentaire, les employeurs sont tenus par la loi de suivre des lignes directrices gouvernementales précises. »

Baptisée Klarity, l’IA peut donner aux entreprises alimentaires une compréhension clinique en temps réel de la santé de leurs travailleurs dans diverses fonctions, des inspecteurs des aliments, des manutentionnaires, des emballeurs, des gestionnaires et des nettoyeurs, aux entrepreneurs d’entretien et aux livreurs.

« Des outils comme Klarity peuvent à la fois atténuer les risques potentiels de responsabilité de l’employeur et fournir une solution à long terme à une crise sanitaire. »

Cela pourrait devenir particulièrement important pour les entreprises alimentaires essentielles s’il y a un deuxième pic de COVIDE-19 qui se traduit par d’autres blocages, tant au niveau local qu’à l’échelle nationale.

« Il peut aider les fabricants à rester opérationnels pendant un deuxième verrouillage potentiel. En raison du fait que l’alimentation est une industrie essentielle, nous les avons déjà vus continuer à fonctionner pendant la première vague de COVID-19, bien que d’une manière limitée qui met leurs principaux travailleurs en danger. Si elles doivent rester ouvertes, elles doivent être en mesure de surveiller la santé et la sécurité de leur personnel de la manière la plus efficace possible.

Réduire le risque d’éclosion dans la transformation des aliments

Bien que les entreprises alimentaires soient restées en grande partie opérationnelles pendant les différents confinements nationaux, certaines installations ont dû être fermées en raison d’épidémies localisées. Les cas dans le secteur de la viande – de l’Allemagne et des États-Unis au Royaume-Uni et aux Pays-Bas – ont mis en évidence des questions que Cooper croit que tout le monde opérant dans l’industrie alimentaire ferait bien de prendre en compte.

« Il ne suffit pas que les employeurs s’appuient simplement sur des personnes qui utilisent le test et tracent la solution gouvernementale qui ne teste que des personnes symptomatiques. Il y a des cas où le virus se propage rapidement dans les unités de fabrication alimentaire aux États-Unis et en Allemagne – et sans doute ailleurs en raison des conditions des installations qui impliquent généralement un contact étroit. Il est également très probable que ces unités se sont appuyées uniquement sur le test ou le retour à la maison des personnes symptomatiques. Il faut un processus systématique de tests réguliers.

L’industrie de la viande a été particulièrement touchée par les flambées COVIDE-19 / Pic: ©iStock/Picsfive

Cooper ne croit pas qu’il soit possible de simplement tester l’ensemble de la main-d’œuvre en raison des réductions de coûts et de capacité. La plate-forme d’IA numérique Klarity adopte une approche différente.

« L’un des rôles importants dans la transmission de COVID-19 dans cette pandémie, en particulier à ce stade, est joué par des individus asymptomatiques. Bien que théoriquement parlant la solution la plus facile pourrait être d’appliquer des tests systématiques à la population générale, ce faisant deviendrait techniquement irréalisable en raison du manque de ressources et des dépenses de fusée de ciel.

« Nous avons mis au point une solution sur mesure qui garantit une méthodologie de test cohérente développée pour filtrer les employés asymptomatiques infectés parmi les grands groupes de travail. Ainsi, notre solution peut répondre aux exigences de différents secteurs, en réduisant le nombre de tests, en réduisant l’incertitude sur le lieu de travail et en atténuant potentiellement les futures flambées.

Comment Klarity fonctionne-t-il?

Cooper a élaboré: « L’IA explicable que nous avons développée pose une série de questions sur les antécédents de santé d’une personne, les antécédents familiaux et le mode de vie actuel. L’algorithme au sein de Klarity a a été développé à l’aide de données provenant de l’un des plus grands ensembles de données sur les patients au monde contenant plus de 6,5 millions d’années de patients de données médicales et de mode de vie.

« Nous utilisons cette information pour prédire le risque de mortalité d’un patient s’il contracte COVID-19. Notre technologie combine en outre la vérification quotidienne facultative des symptômes et des méthodes de dépistage des virus et des anticorps vivants pour suivre les patients asymptomatiques avant qu’ils ne transfèrent cette maladie aux personnes autour d’eux, » at-il dit Soya75.

Les différentes méthodes d’essai, qui comprennent des tests de groupe et randomisés, permettent aux employeurs de réduire la quantité de tests requis et de minimiser le risque d’une éclosion dans la main-d’œuvre actuellement active, en particulier en identifiant les cas asymptomatiques.

Le processus de test est guidé par des professionnels de la santé qui interprètent également les résultats sur la base des protocoles de l’Organisation mondiale de la santé et de la validation par des tiers, y compris la réaction en chaîne de polymérase (PCR), l’analyse immunosorbent liée aux enzymes (ELISA) et, le cas échéant, les tests rapides d’anticorps.

« Notre solution permet de réduire les tests mais, par le biais de tests de groupe et randomisés, identifie le virus rapidement. »

Cooper croit que, en plus de réduire le risque d’éclosions dans une entreprise alimentaire, l’utilisation de Klarity servirait également à rassurer les employés qu’ils sont en sécurité au travail.

Tout le monde ne se sentira pas à l’aise de partager les détails de leurs antécédents médicaux et de leurs choix de vie, en particulier avec un programme fourni par l’intermédiaire de son employeur. Pour cette raison, a souligné M. Cooper, la protection des données est essentielle.

« La confidentialité des données est l’une de nos plus grandes priorités, car nous traitons les informations sensibles et privées sur les patients. Les patients ont le contrôle complet de leurs données, ils peuvent partager et révoquer le consentement. De plus, aucune donnée ne quitte jamais la plate-forme. Nous ne partageons pas de données personnelles sensibles sur la santé, mais seulement les aspects nécessaires pour aider les employeurs à assurer la sécurité des employés. Notre plate-forme se tient au courant des politiques et des réglementations en constante évolution afin que les entreprises n’aient pas à se soucier des règles et des droits des employés du GDPR »,il nous l’a dit.

« n termes de chiffrement, nous utilisons un mécanisme de stockage hautement sécurisé (résistant au quantum), distribué et hautement configurable; permettre aux citoyens de s’approvisionner, stocker et partager (par enregistrement ou jusqu’à des champs individuels) leurs données.

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