On trouve de plus en plus de matières étrangères dans les déchets organiques. En Italie, on estime qu’environ 5 % des déchets organiques sont composés de matériaux non biodégradables, tels que les sacs en plastique et les métaux.

Les deux tiers proviennent de matières plastiques, et 50 % proviennent de l’emballage. Dans les déchets organiques ménagers, les autocollants d’étiquettes de fruits et les sacs en plastique confondus avec des solutions de rechange compostables et biodégradables en sont des exemples courants.

Comme une petite quantité de ce plastique peut être éliminée ou réutilisée, la majorité se retrouve dans les décharges.

Selon un groupe de chercheurs de l’Université italienne de Milan-Bicocca, des efforts devraient être faits pour réduire la quantité de déchets plastiques éliminés de cette manière – pour des raisons économiques et environnementales.

Leur solution exploite les capacités de certains micro-organismes qui mangent du plastique à base de polyéthylène.

Micro-organismes « alliés »

Les chercheurs décrivent les micro-organismes mangeurs de polyéthylène comme des « alliés » de leur projet Micro-Val. Bien que minuscules en taille – les micro-organismes sont invisibles à l’œil nu – ils jouent un « rôle crucial » dans l’interaction avec les humains et l’environnement.

Certains micro-organismes sont capables de « biotransformer » ou de biodégrader des plastiques partiellement à base de polyéthylène. En effet, certains sont déjà capables de « manger » ces plastiques, mais les chercheurs aspirent à rendre le processus plus efficace.

« Pour atteindre notre objectif à 100 %, nous aimerions [everyone] de participer à ce projet et d’être encore plus attentif à ces questions », ils ont noté. Afin de renforcer le soutien des consommateurs, l’équipe de Micro-Val prévoit de développer une application smartphone « simple » qui fournit des informations sur la meilleure façon d’exploiter la collecte des déchets séparément.

« Des conseils, de l’aide et des questions peuvent nous être adressés directement pour clarifier les doutes, par exemple au sujet des sacs à utiliser et pour éviter les erreurs. »

Prochaines étapes

Micro-Val collecte actuellement des fonds pour faire progresser le projet. Les prochaines étapes comprennent la réalisation d’essais à l’échelle de laboratoire pour éliminer ou transformer le plastique à base de polyéthylène trouvé dans les déchets organiques à l’aide de micro-organismes.

« Ces tests en laboratoire nous aideront à évaluer la mise en œuvre ultérieure du processus d’élimination des déchets à l’échelle de l’usine afin de réduire le problème de la contamination plastique non biodégradable », les chercheurs ont noté.

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