Un rapport sur la façon dont le ministère de la Santé dans un État australien gère la sécurité alimentaire a révélé plusieurs lacunes.

Les conclusions du vérificateur général de l’Australie-Occidentale comprenaient des inspections en retard et l’absence de suivi en temps opportun, une mauvaise tenue des dossiers, des pratiques de déclaration inefficaces et un manque de documents d’orientation à jour à l’agence de la santé. Ces faiblesses ont réduit la capacité du Ministère de réglementer efficacement la salubrité des aliments des consommateurs et de s’assurer que le soutien qu’il fournit est pertinent et utile, selon le vérificateur général.

Les résultats des inspections et de la tenue des dossiers étaient semblables à ceux publiés en juin 2020 après une vérification de deux organismes gouvernementaux locaux.

En juin 2019, l’Australie-Occidentale avait 25 000 entreprises alimentaires enregistrées. Plus de 7 000 cas de maladies infectieuses intestinales ont été signalés en 2017. Le ministère de la Santé estime qu’une diminution de 1 p. 100 des maladies d’origine alimentaire pourrait faire économiser à la collectivité et au système de santé près de 6 millions de dollars aus (4,6 millions de dollars AMÉRICAINS) par année.

Amélioration nécessaire à la confiance des consommateurs et des entreprises
La vérificatrice générale Caroline Spencer a déclaré que l’agence doit s’améliorer pour donner aux consommateurs plus de confiance qu’ils mangent des aliments salu sûrs, et pour donner aux entreprises la conviction que le gouvernement réglemente toutes les entreprises équitablement et se concentre sur les risques qui comptent.

« Notre vérification a révélé que le Ministère effectuait des inspections dans les entreprises alimentaires, mais bon nombre d’entre elles étaient en retard et les problèmes relevés n’ont pas fait l’objet d’un suivi en temps opportun. Le Ministère n’a pas non plus examiné la loi au besoin, et ses directives à l’adresse du personnel des entités gouvernementales internes et locales effectuant des inspections sont dépassées. Cela crée un risque que la réglementation soit incohérente ou inefficace », a-t-elle déclaré.

Spencer a ajouté que le ministère ne savait pas la fréquence et les types de problèmes constatés, si les inspections sont effectuées dans les délais prévus et si les mesures d’application de la loi sont uniformes.

La vérification a révélé que les lignes directrices du ministère de la Santé sur la classification des risques, la conformité et l’application de la loi sont dépassées. Cela signifie que les gouvernements locaux peuvent évaluer les risques similaires différemment et que les entreprises alimentaires peuvent ne pas faire l’objet de mesures d’application appropriées après l’identification de la non-conformité. L’agence n’a pas non plus recueilli suffisamment de données pour surveiller et rendre compte efficacement de la salubrité des aliments.

Inspections en retard et problèmes d’application de la loi
Certaines inspections étaient en retard, l’application de la conformité aux normes n’était pas toujours uniforme ou opportune, et les pratiques d’enregistrement des antécédents de conformité devaient être améliorées. Ces problèmes peuvent conduire à des pratiques alimentaires dangereuses qui passent inaperçues ou ne sont pas abordées, selon le rapport.

Le ministère de la Santé utilise les données des administrations locales sur le nombre d’inspections et d’activités d’application de la loi pour son rapport annuel sur le rendement des activités de réglementation alimentaire, mais certaines de ces renseignements étaient jusqu’à l’âge de 18 mois.

Il y a des questions émergentes, telles que les camions alimentaires mobiles, les fournisseurs de nourriture et la production de thé kombucha, qui ne sont pas adéquatement couverts par la législation existante ou les directives à l’appui.

Les vérificateurs ont examiné les 30 entreprises alimentaires grand public surveillées par le Ministère. En octobre 2019, six d’entre eux étaient en retard à l’inspection. Il s’agissait notamment d’une inspection d’entreprise à risque élevé qui était de 9,5 mois en retard et de quatre risques moyens qui étaient en retard entre 1 et 3 ans. Depuis que les fonctionnaires ont été mis au courant des constatations, trois des inspections en retard ont été effectuées.

Le ministère de la Santé utilise les avis d’amélioration comme première option d’application lorsque la non-conformité est identifiée. Sur les 13 avis de ce genre, sept n’avaient aucune preuve d’une inspection de suivi, et deux n’ont été suivis que quatre et cinq mois après la date requise. Les retards dans les suivis augmentent le risque que le public soit exposé à des pratiques alimentaires dangereuses, particulièrement dans les entreprises déjà jugées non conformes, selon le vérificateur général.

Le ministère de la Santé a dit qu’il appuyait les cinq recommandations qui ont été formulées, mais qu’il était conscient des problèmes potentiels de ressources au cours du processus de traitement.

D’ici la fin de l’année, les conseils et l’information de soutien sur le site Web de l’agence à l’adresse des gouvernements locaux et du public seront mis à jour afin de tenir compte des enjeux actuels en matière de salubrité des aliments pour les consommateurs. Un système automatisé de collecte de données est à l’étude avec des lignes directrices pour le suivi des entreprises non conformes prévues d’ici le troisième trimestre de 2021.

(Pour vous inscrire à un abonnement gratuit à Soya75, cliquez ici.)

LAISSER UNE RÉPONSE

Vous avez entré une adresse e-mail incorrecte!
Veuillez entrer votre nom ici