L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est à la recherche d’un consultant pour aider à travailler sur la surveillance des maladies d’origine alimentaire.

L’expert désigné appuiera l’unité Actions dans les systèmes alimentaires en œdissant un rapport sur les nouveaux sujets liés aux infections d’origine alimentaire.

Un manuel a été publié en 2017 pour aider les pays à renforcer les systèmes nationaux de sécurité alimentaire. Ce document est mis à jour pour inclure des sujets tels que le séquençage du génome entier, l’utilisation de nouvelles technologies et des techniques d’échantillonnage novatrices.

Les estimations de l’OMS sur le fardeau des maladies d’origine alimentaire en 2010 ont montré que 31 dangers, y compris les virus, les bactéries, les parasites et les produits chimiques, ont causé 600 millions de maladies dans le monde et 420 000 décès. Ces chiffres ont été publiés en 2015 et une mise à jour est prévue pour 2025.

Mettre en évidence les questions émergentes
La rareté actuelle de données fiables sur les maladies d’origine alimentaire dans la plupart des pays est un obstacle majeur aux interventions fondées sur des données probantes, selon l’OMS.

« Un système de surveillance utilisant des sites sentinelles et des réseaux de laboratoires régionaux et internationaux serait une amélioration majeure dans la plupart des régions. En outre, des méthodes convenues à l’échelle internationale sont nécessaires pour l’étude des maladies d’origine alimentaire et leur lien avec la contamination des aliments en fonction du risque », indique l’organisation.

Le consultant doit avoir cinq ans d’expérience dans le domaine de la surveillance des maladies d’origine alimentaire ou dans un domaine connexe et un diplôme universitaire avancé en épidémiologie, microbiologie, santé publique, sciences de la vie, salubrité des aliments ou d’autres domaines similaires.

Les tâches comprennent la proposition d’une liste de sujets émergents dans la surveillance des maladies d’origine alimentaire, la coordination du processus de publication et la réalisation d’examens de la littérature sur les sujets sélectionnés.

Le rôle débutera en juillet et se déroulera jusqu’à la fin de cette année. Pour demander soumettre un curriculum vitae et une lettre d’accompagnement en format PDF pour [email protected] avec la ligne d’objet: consultant maladie d’origine alimentaire.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 10 juin.

Une consultation publique sur le projet de stratégie de sécurité alimentaire de l’OMS est également en cours avec une date limite pour les commentaires du 18 juin.

L’expert et les données appellent à produire des dangers
Parallèlement, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’OMS prévoient de tenir une série de réunions sur les dangers microbiologiques des fruits et légumes frais. L’objectif est de recueillir des données récentes, des preuves et des opinions scientifiques sur le sujet.

Les fruits et légumes sont de plus en plus impliqués dans des incidents liés à la salubrité des aliments dans le monde entier. Les produits frais contaminés par des agents pathogènes d’origine alimentaire ont entraîné de nombreuses flambées et perturbations commerciales, selon la FAO et l’OMS.

Les spécialistes sont recherchés pour participer aux travaux de la Réunion conjointe FAO/OMS d’experts sur l’évaluation des risques microbiologiques (JEMRA) afin d’évaluer la prévention et le contrôle de ces dangers dans ces produits. La FAO et l’OMS ont également demandé des données et des informations disponibles à l’appui de ces travaux.

Les participants à la réunion recueilleront, examineront et discuteront des mesures de contrôle des dangers microbiologiques, de la production primaire à la consommation de légumes à feuilles fraîches; fruits et légumes prêts à manger, frais et peu transformés; et les germes.

L’accent sera mis sur l’identification et l’évaluation de solutions visant à réduire les maladies d’origine alimentaire associées aux fruits et légumes, compte tenu de leur efficacité et de leurs aspects pratiques.

L’appel à données est d’obtenir des informations plus représentatives à l’échelle mondiale sur la prévention et le contrôle des dangers microbiologiques dans les fruits et légumes frais. Il sera utilisé pour développer des conseils scientifiques sur le sujet.

Par exemple, les données de surveillance et les dossiers des éclosions d’origine alimentaire liées aux fruits et légumes, l’efficacité d’interventions telles que l’irradiation et les désinfectants, l’efficacité des mesures de lutte telles que les pratiques GAP et HACCP, et la distance minimale recommandée entre le contaminant et la zone de culture.

La sélection des participants débutera le 31 mai et se poursuivra jusqu’à ce qu’un nombre suffisant de candidats soient identifiés. La présentation des données se poursuit sans date limite.

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