Un récent rapport en provenance du Canada montre salmonella et Campylobacter comme les deux principaux agents pathogènes impliqués dans les maladies intestinales au pays, avec des viandes au détail comme l’une des sources probables.

FoodNet Canada, un programme de l’Agence de la santé publique du Canada, s’est conformé aux données utilisées pour son rapport annuel de son programme de surveillance. Les fonctionnaires ont recueilli les données en 2019. Des « sites sentinelles » en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario ont fourni les données. Le rapport comprend également des conclusions préliminaires du Québec pour une partie de l’année. Les fonctionnaires québécois n’ont commencé le programme qu’en juillet 2019.

En plus de la vente au détail de viandes, d’eau et de fumier provenant d’animaux producteurs d’aliments, les données ont montré que les voyages étaient un dénominateur commun en termes de taux de maladies pathogènes intestinales. Trente pour cent de tous les patients confirmés étaient associés à des voyages à l’extérieur du Canada.

Le rapport met l’accent sur les tendances des taux de maladies pathogènes intestinales, ainsi que sur les tendances de la prévalence de ces agents pathogènes trouvés sur les trois sources potentielles de maladies.

Autres constatations clés

  • Des sources telles que les milieux agricoles et l’eau peuvent être responsables des infections, avec des différences notées entre les sites. Par exemple, salmonella se trouve couramment dans le fumier de poulet de gril, cependant, la prévalence a augmenté de façon significative en Colombie-Britannique, mais a considérablement diminué dans le site de l’Alberta en 2019. Cela s’est traduit par une diminution significative globale des sites combinés, selon le rapport.
  • La majorité des cas cliniques d’E. coli shigatoxigenic (STEC) ont été acquis au pays en 2019. Il y a eu une augmentation significative des taux de déplacement et d’incidence endémique, principalement attribuable au site sentinelle de l’Alberta où tous les échantillons de selles confirmés par le STEC pour les sérogroupes non O157 sont testés.
  • En 2019, l’échantillonnage des eaux de surface a été entrepris pour la première fois sur le site de l’Ontario pour les essais du STEC. La prévalence du STEC dans ce site, soit 27 p. 100, était semblable à la prévalence combinée de l’eau d’irrigation en Colombie-Britannique et en Alberta en 2019, qui était de 28 p. 100.

« Il est important de continuer à surveiller les maladies humaines et les expositions potentielles afin d’assurer la santé et la sécurité des Canadiens. » La collecte et l’intégration de l’information dans tous les éléments de surveillance de FoodNet Canada — humains, commerciaux, à la ferme et arrosés — d’une manière améliorée et normalisée permettent d’analyser les distributions de sous-types entre les cas humains et les sources d’exposition potentielles au fil du temps », selon les auteurs du rapport.

« Ce rapport sera suivi d’un rapport annuel exhaustif, qui comprendra des analyses plus approfondies des tendances temporelles et des informations de sous-dtypage pour une perspective intégrée sur les maladies entériques de l’exposition à la maladie. »

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