Plusieurs projets de sécurité alimentaire financés par l’Europe ont officiellement démarré.

Le projet Food Safety for Africa (FS4Africa) est conçu pour répondre aux questions de traçabilité, d’authenticité et de sécurité alimentaire sur le continent.

Parmi les défis à relever, citons la contamination par les mycotoxines dans de multiples cultures vivrières, les résidus de pesticides dans les céréales et les légumes, la contamination microbienne, en particulier E. coli, et l’adultération des aliments. L’objectif est d’améliorer les systèmes africains de sécurité sanitaire des aliments, en accordant une attention particulière au secteur informel, par l’élaboration de politiques et la mise en œuvre des politiques existantes.

Avec près de 5 millions d’euros (5,4 millions de dollars) de financement dans le cadre d’Horizon Europe, le projet, coordonné par l’Institut international d’agriculture tropicale du Nigeria, se déroule jusqu’en décembre 2027. Parmi les autres partenaires figurent l’Université de Wageningen, l’Université de Pretoria, l’Agence de développement de l’Union africaine, le Foodscale Hub, le Cluster technologique de l’innovation et Bayer.

Un projet distinct portera sur les pratiques de salubrité des aliments et la contamination par les mycotoxines dans tous les aspects de la production, de la distribution, de la commercialisation et de la consommation des aliments.

L’Union européenne et africaine travaillera sur le terrain au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud. Les résultats seront démontrés sur cinq chaînes de valeur de produits alimentaires fermentés à base de maïs, de mil, de sorgho ou de lait et seront mis en œuvre dans 10 PME des États membres cibles.

Les efforts portent sur le renforcement du cadre réglementaire en mettant l’accent sur les mycotoxines dans les secteurs formel et informel ; l’alerte précoce pour prévenir la contamination par les mycotoxines et s’adapter au changement climatique ; la prévention des pertes alimentaires et l’amélioration de la sécurité alimentaire en fournissant des solutions pour la réduction des mycotoxines.

Avec plus de 5 millions d’euros (5,4 millions de dollars) de financement de l’UE, le projet, coordonné par l’Université de Gand, se déroule également jusqu’en décembre 2027. Les autres partenaires sont le Conseil national de la recherche (CNR), l’Université de Nairobi, Women in Africa, ADS Insight et l’Université de Montpellier.

Partage de l’information et mycotoxines dans les haricots
Un autre projet tentera de soutenir l’adoption des connaissances et des solutions innovantes tout au long de la chaîne de valeur.

CATALYSE vise à combler le fossé entre les utilisateurs finaux, les innovateurs, les praticiens, les formateurs et les organismes de réglementation en facilitant la communication entre ces parties tout en reconnaissant les besoins pratiques.

Les partenaires offriront de l’éducation et de la formation en matière de salubrité des aliments, et soutiendront les entreprises alimentaires en démarrage et les PME. Les données sur les inventions et les pratiques liées à la sécurité alimentaire seront mises à disposition sur une plateforme en libre accès pour soutenir la communication.

Avec un financement de moins de 2 millions d’euros (2,1 millions de dollars), le projet, coordonné par l’Università Cattolica del Sacro Cuore de Milan, se déroule jusqu’en décembre 2026. Parmi les autres partenaires figurent Nofima, la Fédération européenne des sciences et technologies alimentaires (EFFoST), Ruokavirasto, FoodDrinkEurope et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).

Un quatrième projet explorera les risques émergents liés à la présence de mycotoxines dans les légumineuses destinées à être des protéines végétales alternatives.

MYCOBEANS apportera de l’innovation dans le diagnostic des mycotoxines, l’évaluation toxicologique et l’atténuation biotechnologique tout au long de la chaîne d’approvisionnement en protéines végétales.

Le consortium, dirigé par l’Université de Parme, comprend Barilla et R-Biopharm. L’Université Queen’s de Belfast, Lynn’s Country Foods et l’Agence nationale de développement de la science et de la technologie en Thaïlande font partie des partenaires. L’UE a contribué à hauteur de plus de 700 000 € (757 000 $) au projet qui se termine en décembre 2027.

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