Il existe différentes approches de l’échantillonnage des aliments dans quatre pays, dont les États-Unis, comme le montre un rapport publié par la Food Standards Agency (FSA).

Campden BRI a examiné les systèmes de contrôle des aliments en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.

L’étude a examiné la façon dont les autorités effectuent l’échantillonnage et l’analyse des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, les systèmes de collecte de renseignements et d’autres informations qui éclairent le programme d’échantillonnage et d’analyse.

Les résultats suggèrent qu’il n’existe pas d’approche universelle, car des différences dans la planification et la conduite de diverses activités d’échantillonnage ont été observées entre les quatre pays.

Approches différentes
Les documents de la FSA énumèrent trois types d’échantillonnage: pour les contrôles officiels; hypothèses ou échantillonnage de surveillance; et l’échantillonnage du renseignement. Mais la terminologie utilisée dans d’autres pays variait souvent.

Les autorités au Canada, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis jouent à la fois des rôles d’établissement de la réglementation et d’application de la loi. Cependant, Food Standards Australia New Zealand (FSANZ) établit des normes et coordonne les réponses aux incidents de sécurité alimentaire, mais n’a pas de pouvoirs d’application de la loi.

Le partage des responsabilités entre plusieurs agences, ce qui se produit aux États-Unis et en Australie, peut entraîner des différences dans l’étendue de la surveillance réglementaire dans différentes parties du pays ou entre les aliments, parfois même avec des risques similaires, selon l’étude.

La surveillance de l’ensemble de la chaîne alimentaire au Canada et en Nouvelle-Zélande est principalement assurée par un seul organisme de réglementation, ce qui peut faciliter la planification de l’échantillonnage.

En raison des contraintes de ressources et de la vaste gamme de produits qu’elle supervise, la Food and Drug Administration des États-Unis a tendance à appliquer une approche de priorisation fondée sur les risques lors de la planification de l’échantillonnage et d’autres activités. La FDA a trois types d’échantillonnage: l’échantillonnage de produits, l’échantillonnage environnemental et l’échantillonnage des interventions d’urgence / problèmes émergents.

Étant donné que les produits relevant de la compétence du Food Safety Inspection Service (FSIS) du département de l’Agriculture des États-Unis sont relativement plus risqués, les établissements réglementés par le FSIS sont soumis à une surveillance plus complète, selon l’étude.

Utilisation de tiers
Les échantillons pour les contrôles officiels et la surveillance sont principalement prélevés par des représentants du gouvernement ou du personnel tiers accrédité par les législateurs, mais l’échantillonnage pour un certain nombre de programmes est effectué par des échantillonneurs sous contrat de tiers. Dans certains cas, les entreprises alimentaires sont légalement tenues et responsables de prélever des échantillons, d’organiser les tests et / ou de soumettre des données aux autorités.

Les agences aux États-Unis et au Canada bénéficient d’une infrastructure de laboratoire gouvernementale bien développée, mais peuvent également utiliser des laboratoires privés tiers, selon le rapport. Les autorités en Nouvelle-Zélande et en Australie s’appuient principalement sur des laboratoires externes accrédités ou approuvés par le gouvernement.

Au Canada, les données partagées par les entreprises alimentaires sur une base obligatoire et volontaire alimentent les modèles d’évaluation des risques fondée sur les établissements (EER), qui sont utilisés pour calculer le risque associé à un site et déterminer le niveau de surveillance qu’il recevra.

Les quatre pays sont d’importants exportateurs de produits agroalimentaires, de sorte que les établissements exportateurs sont assujettis à une surveillance supplémentaire, y compris la participation obligatoire à des programmes d’échantillonnage et d’analyse spécialisés, y compris pour les dangers microbiologiques et les résidus chimiques.

L’Australie et la Nouvelle-Zélande classent les aliments importés en fonction du risque pour les consommateurs et la santé publique associé à l’aliment, et les aliments plus risqués font l’objet d’un niveau d’examen plus élevé. L’Agence canadienne d’inspection des aliments adopte progressivement une approche fondée sur les risques. Un ou plusieurs types d’inspection sont effectués sur chaque lot de produit avant qu’il n’entre aux États-Unis.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments examine ses activités de surveillance de la salubrité des aliments et élabore un plan de travail pour les 18 à 24 prochains mois. Le Service de sécurité et d’inspection des aliments des États-Unis a également récemment examiné les ressources d’échantillonnage visant à maximiser l’efficience, l’efficacité et la valeur de ces projets.

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