L’inflation alimentaire semble connaître une baisse constante, l’Office for National Statistics (ONS) annonçant que le taux annuel de produits alimentaires et de boissons non alcoolisées a maintenant baissé pendant 10 mois consécutifs. En fait, en janvier 2024, l’inflation alimentaire a chuté à 7 %, contre 8 % en décembre 2023.

Nouveaux aliments a tenu ses lecteurs au courant des taux d’inflation des aliments, et a notamment atteint un sommet de 19,2 % en mars 2023. Il s’agit de la plus forte inflation des prix des aliments et des boissons non alcoolisées depuis plus de 45 ans.

Cependant, ces derniers mois, l’ONS a révélé que les prix mensuels des aliments et des boissons non alcoolisées ont baissé de 0,4 % entre décembre 2023 et janvier 2024, contre une hausse de 0,6 % il y a un an.

L’inflation alimentaire à son plus haut niveau depuis plus de 45 ans

Dans son annonce, l’ONS a indiqué que les prix mensuels des produits alimentaires (à l’exclusion des boissons non alcoolisées) ont baissé de 0,4%. Auparavant, ce chiffre n’avait pas baissé depuis septembre 2021.

Kris Hamer, directeur d’Insight du British Retail Consortium, a déclaré : « Il y a eu de bonnes nouvelles pour les ménages, car l’inflation alimentaire a baissé pour le dixième mois consécutif, les prix des condiments et des légumes secs ayant fortement baissé d’un mois sur l’autre.

En examinant des catégories spécifiques à l’origine de la tendance à la baisse, l’ONS a constaté que le pain et les céréales ont joué un rôle important, les prix ayant chuté de 1,3 pour cent. Plus précisément, les biscuits au chocolat, les craquelins à la crème et les génoises se sont avérés fournir des contributions négatives clés.

L’ONS a poursuivi en déclarant que « le ralentissement du taux annuel a été assez généralisé dans l’ensemble de la division ». En fait, si l’on examine les 11 catégories d’aliments, sept d’entre elles ont contribué à la baisse. Parmi les autres produits à l’origine de cette baisse, citons les sauces de cuisson maison, le café instantané et les chips.

Le directeur de la durabilité et de la croissance de la Food and Drink Federation (FDF), Balwinder Dhoot, a qualifié la baisse de l’inflation alimentaire d’« encourageante ».

« Toute réduction est importante pour les ménages qui ont du mal à payer des factures alimentaires plus élevées, et pour les entreprises qui paient des salaires plus élevés à un moment où elles continuent de rationaliser les coûts de production pour offrir des prix compétitifs aux acheteurs », a expliqué M. Dhoot.

Cependant, le directeur de la durabilité et de la croissance au FDF a mis en lumière la façon dont les rendements agricoles sont « constamment affectés » par des conditions météorologiques imprévisibles et a signalé que « les défis de navigation en cours dans la mer Rouge, associés à la hausse des coûts de navigation, pourraient bientôt exercer une pression sur les prix de l’énergie et, par conséquent, sur les prix des denrées alimentaires, compte tenu de la nature énergivore de l’industrie alimentaire et des boissons.

« L’ampleur de cet impact dépend de la durée des détournements de navires du canal de Suez et de toute escalade au Moyen-Orient », a poursuivi M. Dhoot.

Mais comment le gouvernement devrait-il soutenir la fabrication d’aliments et de boissons à une époque où l’inflation alimentaire reste élevée ? Eh bien, selon Dhoot, « le gouvernement doit réduire les charges réglementaires inutiles et réévaluer de toute urgence les exigences coûteuses en matière d’étiquetage « pas pour l’UE » pour les aliments vendus en Grande-Bretagne. »

Dans le même temps, M. Hamer a insisté sur le fait que, le taux d’inflation global ne baissant pas pour le deuxième mois consécutif, « il n’y a pas de place pour la complaisance.

« Le gouvernement devrait reconnaître l’impact cumulatif de ses politiques – de la hausse des taux d’imposition des entreprises à sa nouvelle taxe sur les emballages – à un moment où le salaire minimum connaît la plus forte augmentation jamais enregistrée et où des contrôles aux frontières sont mis en œuvre. En fin de compte, si ces coûts continuent d’augmenter sans relâche, il est inévitable qu’ils se répercutent sur le prix payé par les ménages », a conclu M. Hamer.

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