Alors que Covide pousse plus de familles dans la pauvreté, Henry Dimbleby critique le gouvernement britannique sur sa récente décision concernant les régimes alimentaires gratuits et l’exhorte à agir maintenant pour empêcher les enfants défavorisés de avoir faim.

Henry Dimbleby a évité la décision du gouvernement de ne pas étendre son programme de bons de repas gratuits et a déclaré qu’il fallait faire davantage pour empêcher les enfants de avoir faim.

Un rapport de la Food Foundation en septembre, qui a interrogé 2 300 personnes, a révélé qu’une famille britannique sur sept (quatre millions de personnes à travers l’Angleterre) a connu une insécurité alimentaire depuis mars 2020 (le lockdown officiel du Royaume-Uni).

L’enquête a révélé qu’un million d’enfants mangeaient moins cher, moins de nourriture saine – 900 000 n’avaient pas de repas équilibrés, 400 000 n’avaient pas assez mangé parce qu’ils n’avaient plus de nourriture et 400 000 autres sautaient des repas entiers.1

Dimbleby (co-fondateur de Leon et directeur de la Sustainable Restaurant Association), a appelé le gouvernement à dépenser 1,2 million d’euros pour résoudre le problème et a envoyé un plan qui décrit trois recommandations clés sur la meilleure façon de surmonter le problème.

Ces suggestions sont basées sur trois idées :

  1. Cette pauvreté alimentaire risque de s’aggraver en raison de
  2. Le soutien « en nature », qui fournit directement des aliments nutritifs aux enfants, est beaucoup plus efficace pour améliorer l’alimentation des enfants que l’augmentation de la valeur financière globale des prestations d’une famille de la même quantité, de faible quantité
  3. Le Crédit universel, le programme phare du gouvernement en matière d’aide sociale, est le bon indicateur pour identifier les familles vivant en dessous ou avec un salaire minimum viable.

Dimbleby recommande que la valeur des bons de démarrage en santé soit portée à 4,25 euros par semaine et que le régime s’étende aux femmes enceintes et aux ménages avec enfants de moins de quatre ans où la femme enceinte ou un parent ou tuteur du ménage reçoit un crédit universel ou une prestation équivalente.

Il suggère également que le Programme d’activités et d’aliments des Fêtes soit étendu à toutes les régions d’Angleterre et que l’admissibilité au programme de repas scolaires gratuits inclut chaque enfant (jusqu’à 16 ans) d’un ménage où un parent/tuteur reçoit un crédit universel ou des prestations équivalentes.

Références

  1. nationalfoodstrategy.org/wp-content/uploads/2020/10/National-Food-Strategy-Childhood-Nutrition-Evidence.pdf

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