Le programme de soutien à la R&I fermentation a été piloté il y a trois mois par l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRAE) et l’Association Nationale des Industries Alimentaires (I’ANIA). Le projet de recherche-innovation rassemble déjà une trentaine d’acteurs publics et privés, de la recherche académique aux coopératives, start-up et entreprises. Le Grand Défi Ferments du Futur a démarré opérationnellement le 12 décembre avec la première réunion de son comité d’orientation stratégique, qui contribuera aux fonctions opérationnelles et financières.

L’objectif est de faciliter les interactions entre experts et de favoriser une meilleure compréhension du « rôle clé » de la fermentation et des aliments fermentés dans la santé humaine.

« Une partie ambitieuse de ce programme consistera à mieux décrire et comprendre le lien historique et étroit entre la consommation d’aliments fermentés et la santé humaine. La description des aliments fermentés devrait nous aider à mieux caractériser ces écosystèmes complexes et leurs rôles dans notre santé.a déclaré Sylvie Binda, vice-présidente de la recherche et du développement chez Lallemand Solutions Santé.

La participation d’entreprises comme Lallemand « renforcera les connaissances et l’innovation autour de la fermentation », a suggéré l’entreprise. Depuis 2012, Lallemand participe à l’élaboration du programme, en définissant ses objectifs et son contenu.

« Lallemand se joint au Grand Défi Ferments du Futur afin de partager son expertise historique en fermentation et ses compétences scientifiques tout en bénéficiant d’un plateau technique, d’équipements et de ressources à la fine pointe de la technologie afin de développer des solutions de fermentation pour l’industrie alimentaire dans une approche collaborative »a expliqué Patrice Laforce, directeur de la recherche et du développement, Lallemand Specialty Cultures. « Parmi les objectifs du consortium, nous souhaitons développer, principalement par la recherche appliquée et des projets à court terme, des solutions qui seront rapidement applicables sur le marché. Cela s’inscrit dans la stratégie de recherche et développement de Lallemand. »

Selon Damien Paineau, directeur général de Ferments du Futur, les efforts d’innovation pourraient contribuer au développement d’un système alimentaire plus efficace et moins gaspilleur.

« Les aliments et les boissons fermentés constituent déjà une partie importante de notre alimentation. En explorant l’énorme potentiel d’innovation des ferments, nous développerons non seulement de nouveaux aliments à base de légumes, de céréales, de légumineuses, de lait ou de fruits, mais nous trouverons également de la valeur dans des produits qui sont actuellement considérés comme des déchets. Ce programme vise donc à apporter une contribution très concrète aux transitions vers une alimentation saine, sûre et durable pour les générations futures »dire.

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