L’étude, publiée dans la revue la qualité et la pratique des aliments, a interrogé 727 clients potentiels de viande cultivée en Allemagne sur leurs intentions comportementales concernant la viande cultivée : volonté d’essayer, d’acheter régulièrement, de manger plutôt que de la viande conventionnelle et de payer plus. Ceux-ci ont été évalués sur une échelle de Likert de sept points sur la probabilité. Leurs attitudes explicites et implicites à l’égard de la viande cultivée ont également été évaluées.

Il s’agissait de fournir une base pour l’étude principale, qui associait des informations sur la viande cultivée avec, premièrement, des images axées sur la technologie qui l’entourait; deuxièmement, des images qui se concentrent sur elle dans un contexte plus familier; et enfin, sans photo.

Intentions comportementales autour de la viande cultivée

Les résultats ont montré que la néophobie de la technologie alimentaire est une forte influence parmi tous les participants.

L’étude a révélé que ceux qui avaient des niveaux plus élevés de néophobie de la technologie alimentaire étaient moins susceptibles de l’adopter par leurs intentions comportementales, c’est-à-dire moins susceptibles de l’acheter et de le manger régulièrement.

La différence est moins prononcée avec ceux qui ont des niveaux élevés de acceptation Cependant, cela signifie que la néophobie n’a pas une influence aussi importante sur le potentiel d’accepter de la viande cultivée que sur les intentions comportementales. Les attitudes explicites à l’égard de la viande cultivée étaient également plus positives que les attitudes implicites.

L’étude a testé les gens pour leur préférence pour la pensée délibérative ou intuitive, en utilisant la préférence pour l’intuition et l’échelle de délibération (PID), et a constaté que ceux qui préféraient la pensée intuitive étaient plus susceptibles d’embrasser la viande cultivée, et ceux qui préféraient la pensée délibérative étaient plus susceptibles de la rejeter.

Une autre découverte faite par les chercheurs est que les deux groupes qui sont les plus susceptibles de manger de la viande cultivée sont les mangeurs fréquents de viande, et ceux qui mangent fréquemment des substituts de viande tels que le tofu. Malgré leur séparation par régime alimentaire, ils étaient deux groupes qui ont montré un enthousiasme excentré pour la viande cultivée.

Influence des images

La section principale de l’étude, qui a montré des informations sur la viande cultivée aux côtés de différentes images, a révélé que ces images n’affectaient pas les intentions des participants sur la viande cultivée d’une manière ou d’une autre.

En d’autres termes, le fait que l’information soit accompagnée d’une photo de viande cultivée en laboratoire, que la viande cultivée soit photographiée pour ressembler davantage à de la vraie viande, ou simplement seule, n’a pas affecté le désir des participants d’acheter la viande.

De plus, que l’information fournie se concentre sur les avantages de la viande cultivée ou reste simplement neutre, les attitudes des gens n’ont pas changé. L’étude suggère une exploration future de l’effet de l’information entourant les risques de la viande cultivée sur les perceptions des consommateurs.

Avant cet article, il y avait, selon l’étude, « peu de recherches » sur les effets de telles images sur les perceptions des consommateurs à l’égard de la viande cultivée.

Source : Food Quality and Preference
‘Premières impressions et néophobie de la technologie alimentaire: examen du rôle de l’information visuelle pour les évaluations de la viande cultivée par les consommateurs’
Publié le : 5 août 2023
DOI : https://doi.org/10.1016/j.foodqual.2023.104957
Auteur(s) : C. M. Baum, H. D. Steur, C. Lagerkvist

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