Dans un communiqué, la Commission européenne s’est dite préoccupée par le fait que le fabricant de collations basé à Chicago ait conclu des accords avec des négociants qui leur interdisaient de vendre certains produits Mondelēz dans d’autres États membres de l’UE.

Il investit également des restrictions possibles sur les langues utilisées sur l’emballage.

Cela aurait créé une pénurie, ce qui entraînerait une hausse des prix pour les clients dans l’ensemble du bloc.

Mondelez est l’un des plus grands producteurs de chocolat, de biscuits et de café au monde, avec un chiffre d’affaires de 25,9 milliards de dollars dans le monde en 2019.

« Les chocolats, les biscuits et le café sont des produits consommés quotidiennement par les citoyens européens. Nous ouvrons une enquête formelle pour voir si Mondelez, un producteur clé de ces produits, aurait pu limiter la libre concurrence sur les marchés concernés par la mise en œuvre de diverses pratiques qui entravent les flux commerciaux, conduisant finalement à une hausse des prix pour les consommateurs »,a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de l’UE pour la concurrence.

S’il était reconnu coupable, Mondelez violerait les règles antitrust de l’UE. Selon le service d’information néerlandais RTL Nieuws, une éventuelle amende pour violation des règles de concurrence peut atteindre jusqu’à 10% du chiffre d’affaires, ce qui pourrait signifier une amende maximale d’environ 2,5 milliards d’euros pour Mondelez.

Ces soupçons ont conduit les enquêteurs à mener une série de perquisitions dans les bureaux du géant mondial à travers l’Europe en novembre 2019.

Mondelez a publié une déclaration indiquant qu’elle travaillera de manière constructive avec la Commission européenne dans le cadre de son examen.

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